Douz
Autour de Douz
Couverte d’un fin manteau blanc tel un paysage enneigé, la région de Douz offre la plus douce des approches du désert. Des cordons de dunes et de gracieux bouquets de palmiers longent les routes mangées par le sable. L’immensité blonde du désert est là, à portée de main, tandis que les palmeraies offrent de délicieuses haltes ombragées dans des forêts de palmiers-dattiers. Au cœur de la région,une immense étendue salée aux reflets changeants : le Chott El-Jerid.
DUNES ET OASIS
Aux portes des hôtels de Douz commence le désert de sable: une promenade guidée, à pied ou à dos de dromadaire, pour voir le soleil se coucher derrière les dunes vous transportera en quelques minutes dans un univers de rêve. De l’autre côté, le Chott El-Jerid s’étend à perte de vue, avec ses cristaux de sel et sa surface scintillante où se forment d’étranges mirages : cette ancienne mer intérieure, en grande partie asséchée, est traversée par une route goudronnée. Entre ces deux immensités – désert de sable et désert de sel – se trouvent les villages ensablés de Sabria, Nouil, El Faouar avec leurs petites oasis. Plus au sud, Ksar Ghilane marque la frontière entre désert de sable et désert de pierre ; une halte idéale pour les randonneurs avec sa palmeraie, sa source thermale et ses allées ombragées par des tamaris grouillants d’oiseaux. Puis une large piste file vers la cité pétrolière d’El Borma entre les majestueuses dunes aux teintes rosées du Grand Erg Oriental.
PLONGÉE OU RANDONNÉE
“Ne bronzez pas idiot” était la première devise du Festival de musique de Tabarka. Et il est vrai que la petite station vous offrira bien plus que ses plages et l’animation de ses hôtels. Appréciée des plaisanciers, elle offre de nombreuses possibilités d’excursions en mer vers les criques voisines ou vers l’île de La Galite. Tabarka a une longue tradition de plongée sous-marine et de spectaculaires sites de plongée. S’y ajoutent un remarquable terrain de golf en bord de mer, des centres de thalasso (Tabarka) et de thermalisme (près d’Aïn Draham). En été, Tabarka s’anime avec plusieurs événements sous le signe du jazz et des musiques du monde. Le nord-Ouest de la Tunisie, avec son épaisse forêt et sa nature préservée, est idéal pour pratiquer la randonnée, l’observation de la nature ainsi que la chasse. Deux sites archéologiques de premier plan se trouvent aussi dans la région : Chemtou (extraction du marbre, civilisation numide) et Bulla Regia (maisons romaines souterraines).
TREKKING OU 4X4
Pour ressentir l’émotion du désert, faites une courte méharée avec des guides locaux, un repas sous la tente et une nuit en bivouac dans la splendeur des dunes sous un ciel illuminé d’étoiles. Pour vivre la véritable aventure saharienne, partez en raid motorisé en plein désert ou en randonnée à pied dans des paysages grandioses. Les grands espaces sahariens se prêtent aussi à la performance et aux sports extrêmes. Les zones ensablées sont des défis à relever en quad, en 4×4 ou en moto. Les vastes étendues comme le Chott El-Jerid permettent de pratiquer le char à voile et le speed sail. Le ski de dunes offre des sensations grisantes, et l’ULM est l’un des meilleurs moyens d’apprécier la beauté du Sahara tunisien. Amateurs de faune et flore, observez en hiver les milliers de flamants roses sur le Chott El-Jerid, ou rendez-vous au Parc National de Jebil pour apercevoir des gazelles et des antilopes addax. Amateurs d’histoire, vous verrez les restes d’un fort romain près de Ksar Ghilane.
COUSCOUS ET PAIN DU DÉSERT
Goûtez l’ordinaire des bergers nomades : la pâte de dattes marfoussa, la soupe d’orge tchiche. Regardez la préparation du fameux pain du désert, cuit dans le sable chaud sous un lit de cendres et de braises. Dégustez à petites gorgées le thé rouge, très fort et sucré. Et lors des grandes occasions, le couscous à la viande de mouton.
NOMADES ET MÉHARIS
Douz est habitée par les Mrazig, peuple d’éleveurs nomades, qui, de nos jours encore, quittent périodiquement leur maison en dur pour retrouver la vie sous la tente. Les régions proches du désert ont toujours profité de la complémentarité entre nomades et sédentaires. Les oasis produisent dattes, fruits, céréales et légumes ; les nomades élèvent moutons, chèvres et dromadaires. Ces derniers étaient autrefois indispensables au commerce transsaharien ; les méharis, dromadaires fins et rapides, étaient des montures guerrières. Point de ralliement des nomades chameliers, Douz est resté un grand marché pour les éleveurs du sud et un haut lieu des traditions sahariennes. Rites de mariage, courses de chiens sloughis, jeux et fantasias, départ des caravanes … les cérémonies ancestrales demeurent ancrées dans le cœur des habitants. Lors du grand Festival du Sahara de Douz, ils se font un plaisir de les mettre en scène pour la grande joie des visiteurs.